3.500 postes supprimés chez PSA

3.500 emplois directs supprimés chez PSA, certes avec la crise, il fallait s'attendre à des ajustements mais l'annonce de Philippe Varin inquiète même s'il n'y a pas de plan social ou licenciement économique et il faut y ajouter 2500 postes supprimés chez des prestataires extérieurs ou sous-traitants soit 6.000 emplois au total remis en cause pour le constructeur Peugeot - Citroën

l'interview de ce matin en vidéo Philippe Varin sur RTL 

La suite des infos de mardi 15 novembre en  commentaires

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[Denis]

Sur les
3.500 postes supprimés au sein du groupe, 1.500 concerneront des départs en retraite ou naturels, et 2.000 postes seront reconvertis. "Je vais être très clair. Pour
les 2.000 postes concernés, je prends l'engagement qu'il n'y a pas de plan social, qu'il n'y a pas de licenciement économique", a-t-il ajouté. "Nous allons entamer un travail sur la
reconversion de ces 2.000 personnes", a-t-il poursuivi. 


Selon PSA mardi, 1.900 des 3.500 postes supprimés au sein du groupe le seraient en France, dont 1.000 dans la production, 500 dans
la R&D et 400 dans d'autres directions (marketing, etc.). 

Philippe Varin a par ailleurs redit que la fermeture du site d'Aulnay (93), où Citroën produit la C3, n'était "pas d'actualité".


 "Ce site, je l'ai indiqué, produira des Citroën en 2014", a-t-il insisté. 

Un marché européen en repli
Selon lui, PSA anticipe un marché européen en repli au cours des cinq prochaines années, particulièrement en Espagne et en Italie. "Dans le courant de l'été, nous avons commencé à sentir les
vents contraires sur les marchés", même si les volumes sont globalement stables en Europe d'une année à l'autre, a-t-il expliqué. 

400 millions d'euros de bénéfices au cours du premier semestre 2011
Il a confirmé que le groupe finirait l'année à l'équilibre opérationnel, grâce à l'apport du premier semestre qui compensera un résultat négatif au second, et que le flux de trésorerie serait
dans le rouge en 2011. "Nous anticipons que nous allons perdre sur le second semestre l'équivalent de ce que nous avons gagné sur le premier et nous serons en cash flow (flux de trésorerie, ndlr)négatif sur l'année", a-t-il déclaré, en rappelant que la
division automobile de PSA, le coeur du groupe, avait réalisé un bénéfice opérationnel de 400 millions d'euros au cours du premier semestre.