28 Octobre 2011
L'accident de Saint-Médard-sur-Ille relance le débat sur les passages à niveaux, quelques chiffres et des infos et quand on voit le wagon, on imagine le choc, et on comprend: 2 morts, 35 blessés
Dans plus de 98 % des cas, l’accident est dû au non-respect du code de la route avec notamment :
• Une vitesse d’approche élevée des véhicules, qui n’ont pas le temps de s’arrêter et percutent le train qui passe ;
• Passages en chicane entre les barrières fermées (voitures, piétons ou cyclistes) ;
• STOP grillé (passage à niveau à croix de St André) ;
30 % à 50 % des fermetures de passages à niveau voient un usager de la route passer en infraction, et en cas de choc cela ne pardonne pas, de la pure inconscience
!
Or un passage à niveau n’est pas un carrefour comme les autres :
• un train roule vite : jusqu’à 160 km/h, même en ville ;
• il est très lourd : 1 500 tonnes, voire plus ;
• il n’a pas le temps de s’arrêter même si le conducteur voit un obstacle : à 90 km/h, un train met 800 mètres pour s’arrêter, quand une voiture met 70 mètres
Pour 29 973 kilomètres de lignes ferroviaires, 18 364 passages à niveaux
En 2010, 25 tués est le nombre le plus bas jamais atteint, et conforte une tendance générale en baisse contre 36 en 2009, et 55 en 2000, 198 en 2003
En 2010 : 100 passages à niveau ont été supprimés et 150 ont vu leur équipement aménagé mais à l'évidence la tâche est encore longue à 5 millions € en moyenne... celui de Cleunay à Rennes en a coûté 16
Il en reste 210 prioritaires en 2011 (sur 15.000) ! donc prudence